Et oui, c’était inévitable. Le beau temps ne peut pas durer tout le temps non plus, ca serait trop beau, et puis il ferait trop chaud.
Le pire dans tout ca, c’est que je dois aller à la fac demain (à vélo, bien sûr) et après demain (et ouais quand on aime on ne compte pas :D), et que dimanche, je dois emmener mon petit bijou (comprendre là mon pc…*référence qui vient de remonter au cerveau. Est-ce que vous la connaîtrez? 🙄 * *kefkef*), et que je supporte pas l’emmener au dehors quand il pleut, ce qui est bien compréhensible 🙂
Bref. (Vous avez déjà fait attention au nombre de bref que je peux sortir en un post? Faut que je fasse gaffe, ca pourrait devenir un tic d’écriture u_u’ 🙄 ²)
De par ici, tout va bien. Le soleil brille pas, les oiseaux chantent pas (il fait nuit, hein, c’est pas une autre dimension non plus), et le boulot de la fac me semble toujours aussi énorme à fournir. Tant pis, dans 3 mois, je suis libérée.
Tout ca pour dire que y’a plusieurs choses qui me traînent sur le coin de l’esprit, là.
Par exemple -commençons par le plus frais-, fais-je les bons choix? Parce qu’une discussion ce soir avec une très bonne amie très précieuse à mon coeur m’a fait réfléchir un peu là-dessus. J’ai un rêve. Enfin, une aspiration : avoir un boulot bien payé, qui me fasse voyager, rencontrer plein de gens, et accessoirement, qui me plaise un minimum (notez bien l’ordre 😛 ). Pour cela, j’ai trouvé l’école parfaite et la voie de garage parfaite au cas où. Mais qui me fait changer complètement de voie. Exit la littérature, je me suis amusée pendant trois ans, me baladant en cours et je sens que je m’en vas regretter un peu, quand je serai écrabouillée comme une patate sous une charge de travail que je ne peux qu’imaginer ô combien importante. Ca fait 5 ans que je fais de la littérature, j’en ai tellement mangé des analyses, lectures obligatoires et tout ca, que j’arrive même plus à rien lire. Que ce soit bds, mangas, livres, Rp. Ca commence à vraiment me taper sur les nerfs, d’autant plus que j’adorai (bah voui, suivez un peu, je lis plus trop, donc je ne sais pas si j’aime ca ou non 😛 ) lire.
Bref². Plus capable de lire, encore moins d’écrire, et ne parlons pas de bosser régulièrement. Est-ce que je vais vraiment réussir tout ca? Allez, je me fais confiance sur ce coup là, même si je risque de m’endetter sur au moins quarante ans, le jeu en vaut la chandelle.
Nan, ce qui me fait réfléchir, ce soir, c’est pas tant la dimension du quoi, que celle du comment. Petit à petit, je « laisse » des gens derrière moi. Changement de caractère, colères sur lesquelles ma rancune m’empêche de revenir (et puis zut, quoi, c’est pas à moi de recoller les morceaux, même après toutes ces semaines/mois/années *rayez la mention correcte*) ou même distance. Est-ce que j’ai fait le bon choix de partir cette année et de laisser une bonne partie de mes amis derrière moi? (dans le sens où quand on roule, Mayence c’est devant, et Dijon derrière) J’ai rencontré des tas de gens fabuleux, cette année encore, j’ai pas mal changé, j’ai appris à être indépendante. Mais ca ne sera plus trop pareil qu’avant. Je me demande si tout ca survivra, quoi.
Sinon, en cours sur les années Mitterrand, on a parlé des idéaux. Comme quoi les jeunes de maintenant avaient, apparemment, moins d’idéaux que la génération précédente.
On en est arrivé à la conclusion que c’était surtout dû au fait de la désillusion par rapport à l’histoire politique de promesses présidentielles non tenues. Que l’individualisme était trop fort, qu’il n’y avait plus de grandes causes communes, enfin de mouvement (oui, je sais y’a pas mal de trucs qui devraient faire réagir les gens) commun, plus d’élite intellectuelle reconnue à proprement parler.
Et pourtant. Il y avait le phénomène des revues dans les années 50 (d’ailleurs, je crois que les années 50 et le Nouveau Roman, j’en ai par dessus la tête – -‘), et le phénomène des cafés littéraires au début du siècle précédent. J’avoue avoir été trop jeune et ne m’être pas/peu intéressée à ce monde là alors que je commençais à dévorer mes livres, et que par conséquent, je ne sais pas si y’avait la même chose ou non. Mais avec Internet, on peut constater l’existence de ce qu’on appelle la Blogosphère. Clair qu’on y trouve de tout. Mais cette sphère est agitée aux moindres remous politiques et est assez engagée.
Vraiment plus d’idéaux et de la désillusion plein les bottes? Je ne pense pas, en fait. Personnellement, je vois la Blogosphère comme une cocotte minute. Et quand la pression sera trop forte, quelque chose en sortira. Je sais pas quand, je sais pas pourquoi ni qui. C’est juste pour les besoins de ma métaphores! 😛
Seulement que les gens ont trouvé un autre moyen d’expression que boire un café/se retrouver à quelques uns pour écrire une revue consultable par une majorité, qui est nettement plus accessible par tous que ne le sont ces moyens, il faut le dire, achaïques.
Je sais, dire que le cheval blanc d’Henri IV est blanc ne sert à pas grand chose, mais ca permet de mettre un peu d’ordre dans la ch’tite ch’tite tête de moi.
Vivement la semaine prochaine, moi je vous dis. J’en ai marre de m’imaginer un avenir sans trop savoir où je mets les pieds scolairement et professionnellement.
Allez, faites pas attention au ton fort sérieux de cet article, mais l’heure, la fatigue et l’ennui se font sentir 🙂
P’têt la considération que je vais bientôt pouvoir dire « ces vingt dernières années » en parlant d’années complètes.
Et ouais, ch’uis grande. Et même que ca fait bizarre. J’ai l’impression que je serai bien restée à 20 bien longtemps encore 🙂
Sur ce,
Portez vous bien d’ici la prochaine fois!
P.S : faudra un jour que je vous parle des joies de la vie en communauté qui commence à me courrir!